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défensives, souvent douloureuses

financièrement, peuvent être opérées,

notamment des regroupements de

cellules pour accueillir des moyennes

surfaces avec des loyers qui peuvent

être parfois en 100% variable ou

avec des loyers très faibles, ou des

agrandissements de cellules de

locataires en place pour un loyer

plus bas que le loyer de la cellule

initiale seule. Ainsi, la stratégie d’asset

management mise en place est parfois

destructive à court terme mais cette

baisse est inéluctable pour enrayer

une dégradation de valeur qui, sans

action, pourrait s’avérer plus lourde.

C’est ce que l’on observe notamment

sur le graphique pour l’actif sous

performant qui malgré un footfall

supérieur à 12 millions de personnes

a subi une réduction significative des

valeurs locatives pour atténuer une

évolution importante de la vacance

liée à la dégradation de sa position

concurrentielle.

LES CENTRES PERFORMANTS

On observe pour les centres

performants, malgré des chiffres

d’affaires légèrement baissiers depuis

3 ans dans la majorité des cas, des

valeurs locatives qui surperforment

l’ILC qui a évolué de -0,09% sur la

même période. Les valeurs locatives

sont restées solides dans les meilleurs

centres. On a donc une tendance à la

hausse des valeurs locatives qui, sur

notre échantillon se situe entre 2%

et 20%. Ainsi il n’y a généralement

pas de renouvellement à la baisse et

il existe une pression raisonnable des

enseignes pour être présentes dans

ces centres. Lorsque l’on se situe

au-delà de 10%, cette augmentation

est portée par la dynamique de ce

type de centres, mais aussi par une

augmentation de la fréquentation

sur la période, une rénovation et des

investissements. Cette très grande

solidité du cash flow pour ces actifs

en fait des biens très recherchés par

les investisseurs. Notons également

que les rénovations significatives sur

des centres performants produisent

presque systématiquement des

résultats positifs et une revalorisation

des valeurs locatives.

Les centres ont également évolué

sur la période. La hausse des ventes

sur internet a notamment amené les

propriétaires à accentuer les services,

l’accueil du client, à se concentrer

sur l’ouverture de cafés et lieux de

restauration. On cherche à favoriser

l’expérience client pour encourager

l’acte d’achat.

En France, l’offre de restauration a

doublé dans les centres commerciaux

en 10 ans (voir également l’étude

Cushman & Wakefield UK Food &

Beverage Market H1 2017). Ainsi, au-

delà des valeurs locatives, ces centres

sont aussi pilotes pour les nouveaux

concepts et la nécessaire dynamique

d’adaptation des centres commerciaux

de nouvelle génération.

En conclusion, les acquéreurs

se positionnant sur des actifs en

difficulté anticipent des stratégies

défensives de plus en plus lourdes ce

qui peut conduire souvent à décoter

massivement et en très peu de temps

la valeur d’un centre en difficulté. A

contrario, les centres performants sont

très demandés par les investisseurs

dans un marché avec très peu de

vendeurs actifs. Sur chaque actif prime,

les taux atteignent des niveaux records.

C’est donc le grand écart entre les

bons centres et les mauvais centres, et

cet écart n’a jamais été aussi grand.

On observe donc un marché à deux

vitesses pour les centres performants

et sous performants. Cette tendance

n’étant pas généralisable aux centres

intermédiaires non dominants, très

sensibles à la concurrence et dont

les progressions de valeurs locatives

restent liées aux stratégies d’asset

management (extensions, rénovations,

efforts consentis pour faire venir des

moyennes surfaces attractives ou

pour améliorer le mix merchandising)

qui pourront être mises en place

pour maintenir ou accroitre les

performances d’un centre.

L’évaluation de la valeur locative d’un

actif commerce constitue un des

exercices les plus difficiles en matière

d’estimation immobilière. Chaque actif

est différent de par sa localisation

précise et sa consistance physique,

ce qui conduit à une grande volatilité

de loyer pour des locaux qui peuvent

être très proches géographiquement.

De la même façon, chaque centre

commercial est unique et a sa propre

dynamique, comme cela est illustré

dans notre analyse graphique ci-

avant. Pour préparer vos business

plans, il est crucial que vous disposiez

d’une évaluation fiable de vos valeurs

locatives. Cushman & Wakefield

Valuation peut vous la fournir.

Nous disposons d’une expérience

reconnue et de bases de données très

riches pour vous accompagner dans

vos estimations.

Cushman & Wakefield Valuation

France évalue aujourd’hui plus de

200 centres commerciaux de toute

typologie

. Notre benchmark nous

permet d’accompagner nos clients

sur différentes problématiques et de

les conforter ou de les aider dans la

mise en place de stratégies d’asset

management.

VALÉRIE PARMENTIER

Valuation Manager

JEAN-PHILIPPE

CARMARANS

President of Valuation &

Advisory France

Les centres ont également évolué

sur la période. La hausse des ventes

sur internet a notamment amené les

propriétaires à accentuer les services,

l’accueil du client, à se concentrer

sur l’ouverture de cafés et lieux de

restauration. On cherche à favoriser

l’expérience client pour encourager

l’acte d’achat.

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